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La marginalisation des droits de la femme dans les sociétés africaines est plus culturelle qu’institutionnelle. Les femmes sont les plus touchées par les violences basées sur le genre dans la commune de Man. La récurrence des violences basées sur le genre (VBG) dans cette localité, en dépit des dispositions légales et légitimes de défense des droits des femmes, inquiète énormément. Cet article se propose de jeter un regard sur les mécanismes de dénonciation des violences faites aux femmes auprès des structures étatiques, ONG et institutions internationales en charge de la question du genre dans la localité. La méthode de l’étude s’appuie sur une recherche documentaire et une enquête de terrain auprès des différents acteurs intervenants sur la question et surtout des victimes. Il s’est agi principalement sur le terrain d’identifier quelques victimes de VBG, qui ensuite, ont guidé l’enquête vers d’autres victimes ou anciens victimes. Il apparaît que les victimes de violences basées sur le genre sont nombreuses. Plusieurs facteurs sociaux sont à la base de cette récurrence. Cependant, la plupart des dénonciations de violences ne visent pas une procédure judiciaire mais plutôt à titre informatif. Toute chose qui réduit l’action des structures de défense des victimes. Mots clés : Dénonciation ; Expression ; Forme ; Violence basée sur le genre.